Un emploi du temps rythmé
Une chose est sûre : les mois passent et ne se ressemblent pas. « Je suis tantôt botaniste, tantôt vétérinaire, déménageur, commercial et météorologue », sourit Alexandre, qui travaille essentiellement seul, avec l’aide d’un ou deux stagiaires de temps en temps.
S’il rend visite à ses collaboratrices tous les jours au printemps pour les tâches d’élevage, Alexandre n’y va que tous les 10 jours en juillet et s’occupe plus des transhumances et des récoltes . A l’entendre détailler leurs modes de vie, on comprend qu’un hiver doux peut épuiser les abeilles : tentées par l’envie de sortir explorer les alentours, elles ne trouvent alors pas de fleurs pour s’alimenter, et elles s’épuisent. Pour éviter d’avoir le bourdon avec ce changement climatique, il faut donc garder l’œil et bien les chouchouter. Puis quand viennent les mois froids, s’occuper de la commercialisation, de la formation avec d’autres apiculteurs, de la comptabilité… « Je travaille 70 heures par semaine en pleine saison, contre une 15 d’heures/semaine en janvier » estime ainsi Alex, dont 80% des ventes se font essentiellement en AMAP ou au BREC.
Finalement, à y regarder de près, on se demande qui mène la cadence, dans tout ça ?